La réalisation d'une intervention chirurgicale consiste à insérer un tube en plastique qui détourne le flux du liquide céphalorachidien vers l'extérieur du cerveau, comme vers la poitrine ou la cavité abdominale, où il est réabsorbé par le sang, ramenant ainsi son niveau dans le cerveau à la normale. Cette méthode est connue sous le nom d'insertion de dérivation (shunt insertion). Souvent, ce tube reste dans le corps tout au long de la vie, mais il doit être surveillé régulièrement car il peut se boucher, ce qui réduit son efficacité, ou le patient peut développer des infections.

Il existe une autre méthode thérapeutique utilisée en remplacement de la méthode précédente, connue sous le nom de ventriculostomie, qui consiste à créer une ouverture dans le fond d'un des ventricules du cerveau ou entre eux pour permettre l'écoulement du liquide céphalorachidien à l'extérieur du cerveau. Les complications de cette méthode incluent les infections et les saignements.

Si le patient présente des symptômes de la maladie qu'il avait précédemment, de la fièvre, des douleurs abdominales à l'endroit où se trouve l'extrémité du tube ou s'il remarque une rougeur le long du tube implanté, il doit consulter un médecin, car ces signes peuvent indiquer une défaillance des dispositifs thérapeutiques utilisés.

Certains patients atteints d'hydrocéphalie, en particulier les enfants, peuvent avoir besoin d'autres approches thérapeutiques en fonction de la gravité de leurs complications, telles que le suivi régulier par un neurologue, les thérapeutes fonctionnels et développementaux pour aider les enfants à acquérir les compétences comportementales et sociales appropriées à leur âge, ainsi que les enseignants spécialisés dans les méthodes d'enseignement pour les personnes ayant des besoins spéciaux.